Que dire sur Guerilla poubelle qui n’ait pas déjà été dit…
Que depuis plus 10 ans c’est plus de 800 concerts partout en France du plus petit bar à la plus grande scène ou festival. Ils n’oublient personne tout en gardant leur éthique du début : celle du DIY et de l’honnêteté.
Des titres pleins de slogans et de cynisme, d’humour acide passé au vitriol noir. Des prises de consciences… des brulots révoltés qui bousculent tout et qui martèlent la tète jusqu'à devenir une nourriture nécessaire et quotidienne pour l’esprit.
Des hits punk rock jetés devant le tabernacle de la médiocrité de l’époque... Un trio toujours sur la route, sur une route qui ne fini jamais. Comme des évadés musicaux de l’humanité.
Nouvel album pour les patrons de GUERILLA POUBELLE. Enfin ! Serions nous tenté de dire. On commençait presque à leur en vouloir de tourner inlassablement sans prendre le temps de se poser pour enregistrer un disque. Rassurez vous, on attendra pas 2024, et le trio est en forme olympique. Treize titres pour dépeindre le monde qui nous entoure avec les couleurs qu’il mérite. L’ambiance est noire, sombre et désenchantée mais toujours cernée d’une élégance humble et fédératrice. Les thèmes abordés, entre vie politique putride, misère sociale, et tranches de vie salvatrices ont toujours le même effet d’identification. Un disque important. Une épaule sur laquelle s’appuyer en ces temps difficiles. Un cahier providentiel où le sens de la formule n’a jamais été aussi bien chanté.