Entre danses d'envoûtement et ballades de fin du monde, la musique de l'Étrangleuse fait la part belle aux tourneries du jeli n'goni (luth malien), tandis que la harpe emprunte saturations et ruptures à la guitare électrique.
Dix ans que Mélanie Virot et Maël Salètes unissent la harpe à pédale et la guitare électrique pour créer la musique de L’étrangleuse, puisant leur inspiration dans les airs traditionnels d’un pays qui n’existe pas.
Traquant inlassablement la magie du presque rien avec deux instruments que tout éloigne à priori, ils multiplient les tournées dans des endroits inattendus. De cette confrontation a émergé une sorte de post-rock de chambre, hymne punk contemplatif à des musiques africaines de cercle polaire, une bande son modale et hors modes d’un long rêve éveillé.
Sept ans après son premier album, trois ans après « Memories To Come » (réalisé par John Parish), le duo a conçu ce troisième disque, « Dans Le Lieu Du Non-Où », intégralement chanté en français et enregistré maison. De danses d’envoûtement en ballades de fin du monde, ce nouveau répertoire fait la part belle aux tourneries du jeli n’goni (luth malien), tandis que la harpe emprunte saturation et ruptures à la guitare électrique. Le son brut et sans artifice offre une immersion totale dans ce que le groupe génère de mieux sur scène, où le duo est désormais accompagné d’un percussionniste. La langue accentue ce fort sentiment de familiarité, qu’on peut éprouver parfois en découvrant un paysage pour la première fois.