La Piéta, c'est la mère douloureuse.
La femme, la fille, la soeur, la mère, la trainée, la sainte, la folle, la forte, la fragile, la fière, la coup-rageuse, la brisée, la réparée, la cure, la toxique, la douloureuse. Électro-nique, éclectique, électrique, tantôt slameuse, tantôt mélodique, souvent entrainante entraineuse entremetteuse, toujours directe, comme un poing dans la gueule, comme les points sur les i, comme les pointillés qui deviennent horizon. La Pietà n'est pas là pour plaire, mais toujours pour déranger.
" Je ne suis pas devenue une icône, droguée et anorexique, non je ne suis même pas de cette trempe là. Je suis devenue grosse. C'est moins glamour. Je ne suis pas morte, mais pas vraiment en vie. Je tiens. Pour rien. Je suis de ces fantômes. Je suis la classe moyenne. Le beauf moyen. Le pas très intelligent, mais pas complètement demeuré. Juste assez pour savoir que je ne sais rien. Juste assez pour comprendre que je ne comprends rien. Juste assez pour voir que je ne suis pas comme eux. Juste assez pour voir que le monde fout la gerbe, pas assez pour vomir. "