SZ livre à nouveau une musique originale et personnelle, s’alliant harmonieusement à cet univers dessiné et rafraîchissant de Fiodor Khitrouk. Considéré comme l’un des maîtres de l’animation russe, il commence à travailler en 1938 en tant qu'animateur puis à partir de 1962 comme réalisateur, marquant avec ses films le début de la renaissance de l'animation soviétique, après vingt ans à l'ombre du réalisme socialiste. Se démarquant des canons naturalistes de Disney, en vogue dans les films d'animation soviétiques des années 1950 à 1960, il crée son propre style, qui est laconique mais à plusieurs niveaux, non trivial et vif. Il est notamment le père de l’incontournable Winnie l’ourson. Au cours de sa longue carrière, il a reçu d'innombrables prix de tous les grands festivals de cinéma, comme la Palme d'or du court-métrage à Cannes en 1974.

SZ :

Derrière ce nom curieux se cachent deux frères aujourd'hui exilés à Grenoble. Il y a bien longtemps, alors que Damien a 8 ans, Franck lui conseille de commencer la batterie plutôt que la flûte traversière pour, dit-il, « pouvoir jouer ensemble plus tard ». Le premier ne regrette pas son choix ! Tous deux sont adeptes des boucles, produisant une musique cinématographique teintée d'ambiances electronica, jazz et post-rock. Après 3 créations ciné-concert (Baby Boy Frankie, Soy Cuba et Le petit monde de Leo Lionni pour le très jeune public) et plus de 300 dates auprès de dizaines de milliers de spectateurs, SZ s'est replongé avec joie en 2015 dans l’exercice trépidant du ciné-concert avec la création du Voyage du Lion Boniface. L’une des originalités du travail musical de SZ réside dans la performance technique et scénique à deux, dans un dispositif de sampling en direct. Sur ces films au graphisme coloré et expressif d’un maître de l’animation, les deux musiciens s’éclatent à souffler le chaud et le froid au milieu de percussions, guitare, claviers, voix, sampling et objets sonores multiples.