Lipstick Royale. Ça sonne d’emblée comme une réplique dans un film de Tarantino et c’est peut-être bien l’effet recherché. Lipstick Royale. Une fille et trois garçons, ou plutôt une déjà grande prêtresse et ses tueurs à gages. Elle, c’est Marie, forcément, et eux, ce sont les mauvais garçons ; des Apaches qui n’en sont pas exactement à leur premier (sale) coup d’essai : hier les Syoodj et aujourd’hui Doctor Hell ou Electric Duo… De fait, ces gars-là n’ont jamais renoncé parce qu’ils n’avaient pas le choix : la flamme du rock & roll brûle à l’intérieur. Et c’est sûrement peu de dire qu’ils maîtrisent désormais leur instrument, prolongement de leur âme camouflée sous un cuir noir. Basse, guitare, batterie, barrés dans une orgie de décibel(le)s aux racines multiples : stoner, punk rock, pop ou disco noise ; un condensé de cette fièvre qui irrigue leurs veines et aujourd’hui un authentique tapis rouge pour madame !
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