Nourri par les expérimentations sonores du Radiohead de l'époque Kid A et l’obscurité familière d’Odilon Redon, Melatonin explore les silhouettes troubles et les ombres multicolores qui se dessinent à l'approche du sommeil. À l'instar des rêves et des cauchemars, la musique se mue en permanence, et sans que l'on s'en rende vraiment compte les mélodies se croisent et se métamorphosent. Sur scène, peu de lumière à l'exclusivité des pigments stroboscopiques du vidéoprojecteur. Les chansons s'égrainent au fil d'ambiances nébuleuses qui voilent les transitions. Et quand arrive le silence, il heurte comme un point à la fin d'un livre.

Regarder distraitement les couleurs sur ses paupières closes, à quel moment commencent les rêves ?

Melatonin sort ses premières démos regroupées sous le nom de "Magnificat" en 2017 à l’occasion d’une release-party au Brise-Glace. S’ensuivra le “Magnificat Tour” qui emmènera le groupe sur les routes pour une cinquantaine de concerts.
En 2019, Melatonin revient avec un EP, “Departures”, sorti le 11 octobre. Ils s’entourent de Temple Caché (La Chica, Other Lives) pour leur premier clip “Animal”, de Jean-Paul Gonnod (Phoenix, Etienne Daho) pour le mixage et Matt Colton (Panda Bear, James Blake) pour le mastering.