Sa musique est viscérale, elle est un chant de cordes et de percussions. Elle prend sa source dans les Balkans et se nourrit d’autres sonorités, celles de sa réalité. Les sons se rencontrent et dialoguent, entre Orient et Occident, ils sont le reflet de son identité. Fruits d’une culture hétéroclite, ils lui rappellent que ses racines ont aussi poussé dans le bitume.
Entre silences et décibels, cette musique est pour Stracho une manière de respirer, de raconter son histoire, sa souffrance, sa joie. Ce cheminement est intuitif, il l’amène à jouer des mélodies improvisées et hypnotiques. En privilégiant le sens et l’instant, il semble que le temps ait une autre valeur, comme affranchi de toutes cadences inhumaines.
Le trio est composé de Stracho Temelkovski à la basse, mandole, viola ainsi qu’aux percussions, de Jean-François Baëz à l’accordéon et de Jean-Charles Richard au saxophone.
L’état originel de chaque vie, chaque chose a besoin de ses deux pôles, l’union de ses opposés. Cette unité est une quête intérieure, une recherche musicale et sonore. Un tissage de mélodies et de sons venus d’Orient et d’Occident… Le fruit récolté est un Jazz oriental sans frontières puisant dans les sonorités acoustiques et dans l’oralité des rythmes asymétriques.
Un voyage tout en nuances, au cœur des Balkans, de la Méditerranée et de l’Afrique.