Trio de lyonnaises décalées à la frontière de plusieurs esthétiques Ariette, Butch et Konda se revendiquent du Punk à chattes et du Gangsista rap. Imagine des gros kicks et des snares qui claquent tout droit sortis d’une bonne boite à rythme, des riffs de violons qui ressemblent à ceux d’une guitare mais en pas pareil, un violoncelle qui tabasse et qui t'envoie des basses à t'en faire vibrer le thorax, le tout saupoudré de textes cinglants criés, rappés, chantés aux punchlines qui fouettent là où ça fait du bien.
Histoire que tu te projettes un peu plus : c’est un savoureux mélange de Lauryn Hill, Nova Twins, Giedré, des Béruriers Noirs et des Beastie Boys, rien quezça !
Loufoque, hystérique et enragé, depuis sa création au printemps 2018 Ultramoule s’est vu enflammer les salles et conquérir petit à petit un public de plus en plus large, leur énergie est contagieuse, l’épidémie se répand.
Ultramoule c’est un groupe engagé, qui milite pour les droits de toustes, avec des titres qui libèrent la parole, qui font réfléchir, qui font rire et qui font danser aussi, parce que c’est cool de danser. Parfois c’est moins rigolo, parce que certains sujets donnent moins envie de rire et tu te prends un mur de son qui t’envoie au plancher.
Butch, Ariette et Konda cassent les codes et les cases et quitte à ne pas être dans le moule elles s’en sont créé un ULTRA, assez large pour accueillir toutes celles et ceux qui le souhaitent.