Quand la rencontre de deux activistes de la scène méditerranéenne aboutit au mariage entre les transes gnaouies, les boucles de la musiques subsaharienne et l’électro la plus ensorcelante, la célébration se fait forcément explosive.
Sur les pistes de cet African techno, Anass Zine et Arthur Peneau, chanteurs-instrumentistes au gumbri, à l’oud et à la kora electrique, embarquent Did Miosine aux machines pour un trip envoûtant aux confins du Maghreb. Derrières les voix enchanteresses ou rugissantes, l’appel à la danse se fait par les rythmes et les soubresauts ternaires baignés d’électro. Ça tourne jusqu’à s’étourdir, ça bouillonne et tourbillonne dans des transes infinies aux échos d’Orient et aux groove apatrides.
Lorsqu’on parle de Zar Electrik, on parle d’une musique sans code et sans frontière. C’est la rencontre de deux amis marseillais : Anass Zine, une voix envoûtante aux influences maghrébines ainsi que ses nombreux instruments traditionnels (gumbri, oud...) et Arthur Péneau, une voix profonde, introduisant des influences africaines hybrides par sa kora qu’il mystifie avec des effets électriques.
Puis la connexion avec Miosine (Didier Simione) vient sublimer le tout. Dernier élément du trio, celui-ci apporte sa connaissance et sa maîtrise des machines, des synthés et des codes de la musique électronique. La synthèse est explosive. Ils créent à eux trois une musique riche et généreuse, une traversée entre Maghreb, Afrique Subsaharienne et Occident qui nous emmène dans un voyage transcendant.
Avec leur groove électronique, c’est une énergie pure qui invite à la danse. Leur complémentarité ne s’entend pas seulement, elle se ressent, elle se voit.
La musique de Zar rassemble pour un beau moment de fête et de convivialité